Dusshera et Diwali, deux fĂȘtes hindoues importantes qui se suivent en octobre / novembre. Pour Dusshera, nous Ă©tions Ă Goa, pour Diwali, nous serons Ă l’ouest de Delhi (rime oblige;-). Au risque d’avoir le sentiment d’enchaĂźner un peu (trop?) les voyages, on s’assure surtout de le faire avant le retour en masse des touristes ou… du covid, acte III.
Il y a deux semaines, nous avons passĂ© 3 jours Ă Goa et on vous raconte en 4 mots notre premiĂšre impression de ce petit Ă©tat au sud ouest de l’Inde : https://nous4eninde.in/goa/
Demain, nous partons pour une semaine au Rajasthan et on se lance le défi de vous proposer un billet quotidien dans la rubrique Au-delà de Delhi => Rajasthan https://nous4eninde.in/rajasthan/.
En attendant, j’ai bien envie de m’attarder, juste un peu, sur les 2 semaines qui viennent de s’Ă©couler entre Goa et le Rajasthan.
Perturbations en vue
Le matin de notre dĂ©part Ă Goa, on devait booker les vols et hĂŽtels pour le Rajasthan. Ca me paraissait presque honteux et tellement consumĂ©riste de ne pas encore avoir mis un pied Ă Goa et de se projeter dĂ©jĂ au Rajasthan ! Ce sentiment, je l’ai traĂźnĂ© Ă Goa et je crois mĂȘme jusqu’Ă mon estomac…
Je ne pense vraiment pas que seule la culpabilitĂ© de mener la grande vie d’expatriĂ© m’ait rendu malade. Non, il y a aussi ce sentiment que chaque voyage en Inde (mais en France aussi;-) me demande de sortir d’une de mes fameuses zones de confort : mon cocon, mon chez moi. J’y vais toujours avec une curiositĂ© joyeuse, une envie excitante, un plaisir rĂ©el mais aussi un peu comme Ă la guerre : le pas dĂ©cidĂ©, la concentration au maximum et tous mes sens en alerte. Et Ă©videmment, ça ne rend pas le voyage toujours trĂšs doux.
Enfin, il ne faut pas se mentir, chaque jour indien, congĂ©s ou pas, Ă Delhi, Ă Goa ou ailleurs est un concentrĂ© de ressentis, d’Ă©vĂ©nements, d’imprĂ©vus, de plans B… Et ça aussi, ça fatigue et ça peut rendre un peu malade.
Et ça n’a pas loupĂ©, Goa a trĂšs vite Ă©tĂ© suivi de 5 jours au fond du lit.
Retour Ă la normal
J’ai constatĂ© qu’ici, plus qu’en France, aprĂšs avoir Ă©tĂ© au fond du trou, en pleine dualitĂ© avec son intĂ©rieur et extĂ©rieur, la vie reprend trĂšs vite le dessus. On ressort un peu groggy de la fiĂšvre et autres dĂ©rĂšglements, de la crainte de la dengue, la malaria ou la typhoĂŻde (un trio de choix!) et on se fait de nouveau happer par l’Inde, les voyages et sa vie d’expatriĂ©. On y replonge mais un peu diffĂ©rent.
DiffĂ©rent parce que la torpeur infectieuse nous contraint Ă se mettre en mode off ; on a le temps de se morfondre (Ă©tape 1), de rĂ©cupĂ©rer (Ă©tape 2), de mettre ses idĂ©es au clair (Ă©tape 3) et de devenir un tout petit plus conscient de lĂ oĂč l’on est, de comment ça fonctionne, de ce que l’on est capable de faire sans trop de violence et de la place qu’on veut avoir dans un pays qui n’est pas le nĂŽtre…
Beau temps en perspective ?
Alors, il y a 1 semaine, aprĂšs avoir Ă©tĂ© au fond, j’y suis retournĂ©e, bien accompagnĂ©e puisqu’Agathe et Emmanuelle commençaient leurs vacances. Et en quelques jours, imaginez que l’on a pu vivre trois grands moments forts, aussi opposĂ©s les uns des autres que intenses (et oui, toujours autant !) et vivants.
WORSHOP dans le QUARTIER des POTIERS





MatinĂ©e DIWALI Ă l’ONG Torch





1Ăšre HALLOWEEN party chez les COPAINS





Jusqu’ici tout va bien.
J’ai testĂ© : embrasser ces moments extraordinaires « intenses et vivants » qu’on a la chance de pouvoir vivre, mais sans y plonger Ă chaque fois toute entiĂšre au risque de boire un peu trop la tasse et de me noyer Ă nouveau.
Bon, ce n’est pas encore gagnĂ© gagnĂ© mais on va tenter au Rajasthan !
Alors, Ă trĂšs vite par ici : https://nous4eninde.in/rajasthan/
Bravo pour ce journal .Emmanuelle est une vraie sorciĂšre et Agathe une vraie dracula .
TrÚs belle photo de votre arrivée à Udaipur .
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Merci pour ton message papa. On poursuit notre découverte du Rajasthan en découvrant les Aravelli, une chaßne de montagne entre Udaipur et Jodhpur. Bisous!
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