📝 Du « chana dal » à la viande de Laurent

Je vous soumets aujourd’hui ma première recette, le chana dal ; mon dal préféré (spécialité du nord de l’Inde) que j’ai appris à cuisiner avec Sharda. En ce qui concerne Laurent et sa viande, je vous laisse lire et écouter jusqu’au bout ce billet culinaire.

Quelques pré-requis :

• je suis consciente qu’il pourra être délicat de trouver tous les ingrédients en France… Pas d’inquiétude, je ferai en sorte de ramener du stock lors d’une de nos prochaines venues en France. Les plus motiver et gourmand pourront venir se fournir en lentilles et épices (et me claquer la grosse bise par la même occasion;-)
• pour les indiens, le dal est bon quand il est très liquide et servi avec du riz. Nous, on le préfère moins « aqueux », avec parfois d’autres céréales (quinoa ou boulgour).
• le dal peut être plus ou moins épicé : à vous d’ajouter à votre convenance les « poudres », gingembre ou petits piments verts.

Bref, commençons :

Ingrédients pour 3 personnes (ça nous suffit pour 2 repas puisqu’on le considère toujours comme un accompagnement… Et que les filles n’en mangent presque pas:-(

• 300 g de chana dal (lentilles jaunes plutôt grosses)
• 2 tomates
• 1/2 oignons
• 4 gousses d’ail
• graines de cumin
• poudre de coriandre, de chana massala, de curcuma, de curry, de chili
• optionnel : gingembre râpé, piments verts

Etape 1 – la préparation des lentilles et légumes

• Rincer les lentilles et les recouvrir d’eau pour qu’elles y trempent pendant 2h

Etape 2 – le lancement de la cuisson

Etape 3 – l’assaisonnement et les épices

Etape 4 – la cuisson

Etape 5 – la touche finale

Et pour vous les filles, c’est comment la food indienne ?

Alors voilà, nous y sommes : qui est donc ce Laurent dont la viande est si bonne et qui manque tant aux filles ?

Laurent est agriculteur en Normandie et il élève avec foi et amour un cheptel de 300 vaches allaitantes. Tous les samedis matins, il vient à St Maur pour le marché. Il vend sa viande mais pas seulement : il fait du lien, il parle de son combat pour préserver une agriculture raisonnée et son écosystème précieux où l’homme, l’animal et l’environnement vivent en équilibre.

Laurent, ce n’est vraiment pas que sa viande qui nous manque. On aimerait encore le retrouver tous les samedis matins mais pas sûr qu’il soit heureux à Delhi 😉