📌 Goa

Du 14/10/2021 au 17/10/2021

Le 15 octobre dernier Ă©tait un jour fĂ©riĂ© : les hindous cĂ©lĂ©braient Dusshera, la victoire de Rama sur le dĂ©mon Ravana (je vous livre une version courte parce qu’en vrai, c’est bien plus compliquĂ©).

Le 15 octobre 2021 est tombé un vendredi.

Qui dit vendredi férié, dit week-end de 3 jours pour découvrir une nouvelle destination indienne.

On a choisi Goa.

Nos 2 jours de visite Ă  Goa : Old Goa, Panaji (la capitale), Calangute et Candolim beach.

Pour vous retranscrire un peu de notre virĂ©e lĂ -bas, j’ai demandĂ© Ă  chacun de nous 4 de choisir un mot, celui qui reprĂ©sente le mieux leur Goa du moment.

Agathe le Poisson

J’ai choisi ce mot parce qu’à Goa j’ai pu manger du fish and chips 2 jours de suite au restaurant. Il y a aussi beaucoup de King Fish Ă  la carte. On a compris que c’était en fait du maquereau. Et puis, du poisson, on a en vu beaucoup dans la rue. Ils sont pĂȘchĂ©s dans l’ocĂ©an indien et directement vendus en bord de route.

Dans l’ocĂ©an indien et Ă  la piscine de l’hĂŽtel, le poisson c’est moi đŸ˜‰

Avec Emmanuelle, on aime y aller dĂšs le rĂ©veil. L’eau de l’ocĂ©an indien Ă  Goa est bien plus chaude qu’en Bretagne mais dans les deux cas, je peux y rester trĂšs longtemps.

A Goa, il y avait de grosses vagues. Quand elles arrivaient, je me bouchais le nez, mettais la tĂȘte sous l’eau et me laissais emporter. Je sentais toutes les sensations dans mon corps, la force et le mouvement de la vague. Parfois, je sautais au-dessus des vagues. On a moins de sensation mais les deux sont rigolos.

On a voulu plusieurs fois aller plus loin mais on s’est fait siffler par le garde-cĂŽte qui nous alertait du danger au large. Papa m’a dit en souriant que le danger Ă©tait double : les vagues mais aussi les garde-cĂŽtes eux-mĂȘmes qui ne pourraient sans doute pas faire grand-chose pour nous sauver avec leur matĂ©riel plutĂŽt
 rudimentaire.

Alerte Ă  Malibu Ă  Goa

Emmanuelle Ă  la Mer (pour la 1Ăšre fois!)

J’ai beaucoup marchĂ© sur la plage, les pieds dans l’eau. Elle Ă©tait cool la mer de Goa. Les vagues Ă©taient plutĂŽt gentilles, l’eau Ă©tait chaude, plus chaude qu’en France. Alors, j’ai trouvĂ© que c’était facile d’aller s’y baigner. J’ai mis la tĂȘte sous l’eau, j’ai ouvert les yeux, je rigolais
 Je me suis rendue compte que l’eau de la mer Ă©tait vraiment trĂšs salĂ©e. 

AprĂšs le dĂ©jeuner, j’ai eu trĂšs chaud, trĂšs soif et je ne savais plus trop quoi faire. J’étais toute molle. J’en pouvais plus. J’avais envie de m’assoir, de me mettre Ă  l’ombre, de me doucher
 Pour maman, c’est encore pire. Elle voulait enregistrer les bruits de la mer mais elle a eu tout de suite trĂšs mal au ventre. On a trouvĂ© des toilettes mais apparemment, ils n’étaient pas trĂšs confortables


Capsule Avec nous la minute vague
(juste avant le drame;-)

Retour dans le passé pour JérÎme

Imaginez une immense aire aride, en plein cƓur de la jungle. Imaginez que c’est ici que se dressent une dizaine d’Ă©glises, basiliques, cathĂ©drales et couvents que les portugais ont construits il y a plus de 4 siĂšcles. C’est inimaginable d’ĂȘtre lĂ  parmi les nombreux indiens touristes et/ou croyants et de visiter la Basilique du bon-JĂ©sus, l’Ă©glise St François d’Assise, la cathĂ©drale Ste Catherine d’Alexandrie…

Goa c’est ça, les traces d’un passĂ© chrĂ©tien et portugais un peu partout : de ces gĂ©antes catholiques, Ă  la boulangerie De Janeiro dans le quartier latin, en passant par le chanteur portugais au restaurant Fisher Man et toutes ces maisons colorĂ©es, typiquement portugaises et soigneusement restaurĂ©es.

Alors oui, on a fait un bon dans le passé portugais de Goa, un passé pas si lointain puisque ça ne fait que 50 ans que Goa est redevenu indien !

« Jai Hind ! » dans la tĂȘte de Laurence

Ce slogan politique, cri de guerre que j’ai entendu la premiĂšre fois dans la bouche d’Emmanuelle Ă  la sortie de son cours de gym aux agrĂšs (chaque gymnaste son « jai hind! » en fin de cours pour dire au revoir aux coachs), Ă©voque la victoire (pour « jai Â» ou « jayal Â» en sanskri ) de l’hindoustan (pour « Hind Â»), de l’Inde quoi.

Quand j’ai passĂ© ces quelques jours Ă  Goa alors que tout le monde me disait, « Tu verras, Goa ce n’est pas l’Inde ! Â», je me suis entendue dire « Jai Hind !» Pas de doute, l’Inde est victorieuse mĂȘme dans ce petit Ă©tat qui a connu l’occupation portugaise jusqu’en 1961.

Et oui, Goa m’a vraiment laissĂ© une impression trĂšs indienne : une agitation dans la lenteur partout, dans les Ă©glises et dans les temples hindous qui sont aussi trĂšs nombreux. Du bruit de route, de voitures, de klaxons, de musique Ă  fond dans la ville, sur les plages, aux restaurants, Ă  l’hĂŽtel. Une communication et une organisation limitĂ©e et opaque pour nous les europĂ©ens


Cette impression a sans doute Ă©tĂ© renforcĂ©e par l’affluence des touristes indiens, trĂšs forte en ce week-end de fĂȘte et de congĂ©s. Ca rend l’expĂ©rience intĂ©ressante (on devient des indiens parmi les indiens et Jai Hind !) mais toujours aussi intense (on n’est finalement pas des indiens
 đŸ˜‰).

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